Le gouvernement met en place des actions gouvernementales pour réduire de 50% les émissions de particules fines du chauffage domestique au bois.
Le bois est une source renouvelable et contributrice à la réduction de gaz à effet de serre, mais lorsque sa combustion est réalisée dans de mauvaises conditions, il peut émettre certaines particules fines.
Les principaux facteurs d’influence sur la qualité de la combustion, et donc sur les émissions atmosphériques, sont :
* l’utilisation de bois ayant un taux d’humidité de 20 % peut réduire les émissions de PM2,5 de 75 % par rapport à un bois ayant un taux d’humidité de 30 %.
Les appareils anciens et peu performants sont le facteur le plus contributeur à la pollution liée au chauffage domestique au bois. En France, les foyers ouverts et équipements anciens peu performants (datant d’avant 2005) constituent 48% du parc des équipements et sont responsables d’approximativement 2/3 des émissions en particules fines issues du chauffage au bois individuel.
En particulier, les cheminées à foyer ouvert, responsables de 21% des émissions totales du chauffage au bois, constituent que 10% du parc des équipements à l’échelle nationale.
La Programmation Pluriannuelle de l’Energie (PPE) prévoit le doublement des logements chauffés avec de la biomasse solide (le bois principalement) à l’horizon 2028 afin d’atteindre un mix énergétique davantage décarboné et renouvelable. Pour arriver à cet objectif avec le respect des recommandations de l’OMS en matière de qualité de l’air, il est essentiel de favoriser l’utilisation d’appareils très performants et peu émetteurs.
Un plan d’action est mis en place par le gouvernement, pour réduire de 50% les émissions de particules fines du chauffage au bois domestique. Pour plus de renseignement Plan d’action